Camé et Léon
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J'imagine que cela tient à peu de choses, d'entrer dans ce film ou pas : un voisin de devant qui remue un peu trop sur son fauteuil, le néon de l'enseigne des toilettes un peu trop vif (face au regard pour l'instant éteint de Joaquin Phoenix) etc. Bref l'ennui n'est pas loin alors que l'on assiste à la 5ème séance d'hyperventilation de Joaquin : JP hyperventile dans un sac, sous une serviette, dans un cagibi... Pour ma part, l'émotion, le malaise, ne viennent pas, comme si j'étais anesthésié par la surenchère d'effets de style, de minauderies visuelles.
Sans trop en dévoiler, la seconde partie du film reprend en partie le scénario de Taken (en moins crédible) et ne laisse au spectateur que la satisfaction d'assister à une belle performance d'acteurs au service d'on ne sait pas trop quoi. Pour conclure, c'est certainement l'épisode de Taken le mieux réussi ce qui lui vaut la moyenne, avec mention spéciale pour Joaquin Phoenix qui surpasse Liam Neeson de très (très) loin.
Créée
le 10 nov. 2017
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