Kim Sun-Woo est un homme de main de la mafia. S'il semble professionnel, froid et inexpressif, ce n'est pas un jeu d'apparence. Il est vide de toute émotion et sert son maître sans penser...jusqu'à ce qu'il soit chargé de suivre la petite-amie de ce dernier.
Celle-ci, une belle musicienne, va faire renaître en lui des sensations, des rêves enfouis depuis une éternité. Bien qu'elle trompe le parrain avec un jeune homme, il va l'épargner, même si cela doit signer son arrêt de mort.
Une histoire classique de rédemption motivée par l'amour, certes, mais ici extrêmement bien narrée et illustrée.
Si les scènes d'émotion, tout en non-dits et en visuels convaincants, sont très appréciables, elles ne constituent cependant pas l'intégralité du film.
Car si Kim est en sursis, il va vendre chèrement sa peau.
A Bittersweet Life est donc aussi un film violent, aux combats chorégraphiés et filmés avec soin et style, et aux fusillades furieuses, intenses et lisibles, qui m'ont parfois rappelé celles de Carlito's Way (ma référence personnelle).
Une jolie découverte, spectaculaire sans oublier d'être maline et touchante.