Gore Verbinski a une vraie patte d'auteur et je l'ai appréciée dans des films aussi divers que Ring, The Weather Man et la trilogie Pirates des Caraïbes mais entre Lone Ranger et A Cure for Life, ça fait deux fois que j'ai l'impression de le voir donner un coup d'épée dans l'eau. Alors, il faut dire ce qui est, visuellement, le film est splendide et plus encore, Verbinski a réussi à instaurer une réelle atmosphère qui a réussie à elle seule à m'accrocher au film sur près de deux heures et demie. Le vrai problème du film, c'est en fait son scénario qui pose tellement de questions sans réponses, alors je ne dis pas, c'était peut être un parti pris du réalisateur qui s'est davantage intéressé à la forme plutôt qu'au fond mais moi, ça m'a quand même un peu bloqué
quand ça fait la 19e fois que le personnage de Dane DeHaan se promène dans les couloirs vides de l'institut alors qu'il aurait peut être fallu le surveiller davantage et il y en a plein des comme ça
et bon, malgré le fait que je ne sois pas un génie, j'ai deviné la fin dès le début, du coup, la révélation finale a eu nettement moins d'impact sur ma personne. De plus, malgré l'implication des acteurs, Dane DeHaan et Jason Isaacs, il fut difficile pour moi d'avoir la moindre empathie et encore moins de sympathie pour eux. Bref, A Cure for Life démarrait bien comme un bon vieux Hitchcock puis sombre à cause d'un scénario trop faible!!