De 1904 à 1912, l'histoire de la relation entre Carl Gustav Jung et l'une de ses patientes, Sabina Spielrein, hystérique et masochiste depuis l'enfance, et de leurs contacts avec Sigmund Freud.
En-dehors des crises d'hystérie, Cronenberg a abandonné le terrain de la violence à la fois psychologique et physique pour celui de la psychanalyse naissante. Etant peu familier des théories de Freud et de Jung (et de tout ce qui touche aux affections de l'esprit en général), je me contenterai de dire qu'il s'agit d'une reconstitution bien proprette et académique, au vu du reste de la carrière du cinéaste canadien. Keira Knightley surjoue sans doute un peu mais je lui concède un certain relief que je ne lui soupçonnais pas avant (et non ce n'est pas dû au fait qu'on la voit vraiment nue). Les dialogues entre Viggo Mortensen (il a la classe comme toujours) et Michael Fassbender sont plutôt intéressants, même s'ils me semblent très loin de couvrir tous les enjeux de la psychanalyse au début du XXème siècle. Ah tiens, on croise aussi Vincent Cassel en tentateur et obsédé notoire, c'est jamais que la troisième fois cette année, décidément...