La première fois que j’ai vu À l’Est d’Eden, j’ai immédiatement été capté par l’immense détresse d’un frère oublié, écarté de la famille, la détresse de Cal (James Dean). Sincèrement, je pense que ce film fait parti d’un de mes films préférés parce que je me suis retrouvée en Cal. L’émotion qu’il dégage m’a immédiatement touché et elle a très certainement touché bien d’autres personnes que moi.
Avec ce film, Elia Kazan a réalisé une œuvre incroyable qui rentre selon moi, dans les classiques du cinéma. De plus, le choix du casting en prenant James Dean pour jouer un jeune homme troublé a été un choix parfait. Lorsqu’on connaît l’histoire de notre incroyable Dean, c’était un rôle parfait pour lui puisqu’il le représentait si bien.
Il faut savoir que je n’ai pas lu le roman de John Steinbeck (chose que je remédierais un de ces quatre) donc je ne peux pas comparer le film au roman, mais tout ce que je peux dire, c’est que ce film est incroyable. Entre la détresse qui en ressort, le doute et la trahison, on se positionne du côté de Cal, surtout parce que (selon moi) on se retrouve en lui. Non pas que nous avons tous vécu cet extrême, mais on a tous ressenti au moins une fois dans notre vie ce sentiment de mal-être, ce sentiment que la Terre entière nous en veut qu’à nous.
Cette histoire entre deux frères et un père, qui termine en un drame irréparable, montre bien que la jalousie au sein d’une famille termine souvent par son éclatement.