Faut pas faire chier Tata

Les plus :

- Difficile de prédire au début du film où il va nous amener, ce qui change des scénarios ultra-prévisibles ou reposant uniquement sur un twist final.

- L'intro choc m'a rappelé le début de The Descent et Destination Finale 2. Je ne m'attendais pas à ce que le film démarre aussi fort.

- La transformation psychologique et physique de la tante est assez impressionnante, même si Susan Tyrell en fait des tonnes dans le dernier acte. On peut toutefois saluer la performance !

Les moins :

- L'histoire traîne, et les quelques longueurs, surtout au milieu du film, diminuent l'intérêt.

- Hormis la scène du début, les effets sont basiques et rudimentaires (la main coupée). C'est un défaut récurrent de cette époque. N'est pas Savini qui veut...

- Certains personnages très caricaturaux (le flic homophobe et raciste, la voisine trop curieuse, etc.) n'aident pas à y croire.

Pas la faute du film, mais l'excellent poster m'a toujours laissé penser qu'il y avait un élément fantastique ou de body horror, alors que le film s'inscrit dans la vague des slashers des années 80 avec un aspect psychologique. On sent une grosse influence du premier Vendredi 13 dans le dernier acte. À noter la présence de Bill Paxton tout jeune dans le rôle secondaire du connard de service, ce qui lui va comme un gant. Un film méconnu en France qui mérite le coup d'œil !