C’est à l’âge de 3ans que Billy a été confié à sa tante, suite à la mort de ses parents. A l’adolescence, il commence à fréquenter une jeune fille de son âge, ce qui ne plaît guère à Cheryl qui va tout mettre en oeuvre pour le garder auprès d’elle… pour toujours.
Réalisé par William Asher, plus habitué à mettre en scène des “beach movies”, il se lance pour la première fois, dans la réalisation d’un film d’horreur et plus particulièrement, d’un slasher. Il d’ailleurs intéressant de constater que le réalisateur n’avait visiblement pas de temps à perdre pour mettre en place son intrigue et pour cause, la mort des parents du jeune Billy intervient au bout de 2 minutes (!), à travers une séquence particulièrement glaçante et qui a sans le moindre doute fortement inspiré Destination finale 2 (2003) pour sa séquence devenue culte.
Par la suite, on ne tarde pas à découvrir qui est réellement Cheryl, une tante surprotectrice, voire castratrice, qui protège plus que de raison Billy, ce fils chéri qu’elle n’a jamais eu et dont on devine sans grand mal la dimension incestueuse qui commence à s’immiscer entre elle et lui.
A la Limite du Cauchemar (1981) est une sympathique Série B horrifique, qui, à défaut de renouveler le genre, nous offre d’excellentes interprétations, notamment Susan Tyrrell, en ménagère complètement hystérique (et qui n’est pas sans rappeler Bette Davis dans Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? - 1962), aux cotés de Bo Svenson, dans le rôle de l'inspecteur de police homophobe.
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