À la recherche de Mister Goodbar par jeffrey beaumont
On peut lui prêter l'élan de Diane Keaton, la captation des nuits disco et cocaïnées du New York des seventies, le film de Richard Brooks n'en demeure pas moins looooooong. Film à thèse(s) donc, en ligne de mire : le carcan familial et religieux et, (peut être plus que) la révolution sexuelle, l'appétit d'ogre pour les plaisirs d'une Amérique déboussolée. Par moment très découpé, s'autorisant des petites séquences hallucinées drôlatiques, on retrouve un peu de réussite dans certains dialogues mais les énergies négatives du film fatiguent le spectateur (scoliose, religiosité, cancer, déni, impuissances, violences, impossibilité à communiquer, et l'homo refoulé forcément tueur psychopathe...) Elles m'ont, en tous les cas, bien fatigué. Film dispensable.