Cette affiche ! Ce script !
« En 2073, la Terre est un gigantesque champ de bataille. Des escouades de cyborgs nommés les A.P.E.X. sont programmés pour éliminer les derniers survivants humains, résistants au pouvoir des machines. Seul un homme, le scientifique Nicolas Sinclair, transporté accidentellement dans le passé en 1973 lorsqu'il travaillait sur les paradoxes temporels, peut empêcher l'anéantissement de la race humaine. »
Alors Terminat… A.P.E.X., c'est ça son histoire, selon sa fiche Wikipedia.
Et, alors que le potentiel nanardesque pointait, que l’amateur se frottait les mains et bavait en imaginant le film fauché et mal fignolé, il faut bien avouer que le résultat est assez honnête. On peut même dire que le jeu dépasse les attentes, tellement elles étaient basses.
Il est forcément un peu kitsch, mal cousu aux emmanchures mais son histoire se laisse suivre et l'action qu'il propose se montre même convaincante. Phillip J. Roth est un habitué des petites productions, il mène sa barque avec un certain sérieux malgré un budget qu’on devine serré. Ce n'est pas un grand film, il n'a pas le potentiel comique d'un bon nanar ni la qualité navrante d'un navet. On ne s’esclaffe pas d’un rire jubilatoire devant, mais on ne soupire pas à s’en faire frémir les naseaux. C'est un petit bof, il sera vite oublié, mais c'est déjà pas mal, vu ce qui s’annonçait.
D'ailleurs Nanarland l'a classé dans sa catégorie « On s'est fait avoir : ni chaud ni froid ».