Corps, nichons, et ça tourne au vinaigre
Titre alternatif pour les amateurs de contrepet : « Nous, fous en nichons ; nous nous en fichons »
Les biopics sont toujours à la mode, et pour ma part, c’est toujours quitte ou double, soit j’accroche, soit pas du tout.
Ici, comme pour J Edgar il y a peu, on se demande le pourquoi de la naissance du film. Bon, OK, le mec a été plus grosse fortune du Royaume-Uni. Mais sa vie n’est pas hypra passionnante, en conséquence, le film non plus.
Heureusement bien interprétée par Steve Coogan, la vie Paul Raymond, directeur artistique de show de strip-tease, et créateur de la revue Men only (je vous laisse deviner le contenu), souffre de la comparaison évidente avec celle de Larry Flint. Bien que ce soit des déboires familiaux d’un côté et judiciaires de l’autre, on ne peut s’empêcher de penser au film de Milos Forman qui était bien mieux réussi.
Du coup, on regarde ce biopic sans trop d’attention ni d’émotion, et on se demande juste qui sera le prochain à être biopicisé (mais faut croire qu’ils épuisent la liste parce que ça devient lassant).