L'histoire de Paul Raymond, véritable Larry Flynt anglais, qui a lancé des shows de charme avant que des magazines érotiques suivent tout en investissant ingénieusement dans l'immobilier. Ce qui fera de lui l'homme le plus riche de son pays ; mais comme l'argent n'achète pas le bonheur (même si cela peut y aider grandement !!!) devra faire face à une tragédie, la perte de sa fille, morte d'une overdose...
Autant dire qu'il y avait largement de quoi faire un biopic passionnant avec tout cela. Malgré tout, c'est l'inverse qui se produit car le réalisateur du film Michael Winterbottom se focalise quasi-uniquement sur la vie personnelle du personnage principal et quasiment pas sur son combat inévitable contre le puritanisme ambiant. C'est regrettable car cela aurait pu apporter une force considérable à l'ensemble.
Quant à la vie personnelle, elle est traitée d'une manière trop confuse pour que les personnages soient bien creusés, les secondaires étant notamment totalement inexistants, et que l'émotion pointe son nez même dans les moments les plus tragiques.
"A Very Englishman" ou comment passer à côté de son sujet à la sauce anglaise...