Telle la figure du vampire, le film débute avec élégance, drapant son mystère et sa manipulation dans les ombres d’un premier tiers envoûtant. Mais le charme se rompt, et la narration succombe aux morsures de choix hasardeux, laissant place à une orgie d’hémoglobine, un festin de massacre en huis clos.
Sans se prendre au sérieux, le film assume son délire sanglant, mais cette légèreté se fait au prix d’un récit exsangue, où les personnages stagnent, se contentant de leurs métamorphoses sans réelle évolution. Pourtant, il y a dans cette farce macabre un plaisir coupable, une réjouissance qui se délecte du chaos qu’elle engendre.