The Acid House est une trilogie de court-métrage, chacun racontant une descente au enfer. Sous un ton général humoristique et chaotique, la critique est cependant amère. La première histoire, raconte les mésaventures d’un jeune (la 20aine) qui perd tout ce qu’il a: famille, amis, petite amie… Bref, il touche le fond. Il va ainsi faire la rencontre de Dieu, s’en suit une discussion sur sa vie, cherchant les responsables. Sans grande conviction, ce premier court métrage annonce cependant la couleur du film, évoquant avec sincérité les problèmes des jeunes écossais.
La deuxième histoire raconte les mésaventures d’un couple, heureux dans les premiers jours qui suivent leur mariage, mais qui, petit à petit vont se détruire mutuellement. Portrait amère d’un couple anodin, entre conflit de voisinage, jalousie et tromperie, ce deuxième court métrage nous laisse pourtant sur notre fin… souffrant d’une photographie digne d’une série tv, ce court a du mal à nous emporter dans son univers.
La dernière histoire, la plus intéressante, raconte un méchant bad-trip. Coco, un jeune clubber, avale dans les toilettes d’un bar un trip apparemment fortement chargé en LSD. Hallucinations, délires et fous rires sont à l’appel, mise en valeur part une réalisation chaotique et psychédélique, le spectateur vie aux premières loges la défonce de Coco. Ce dernier court métrage clôture avec brio la trilogie.
Voici donc trois portrait, différent à première vue, mais qui, dans le fond, soulève un même problème. The Acid House est une critique amère et sincère d’une société profondément malade. Faisant le topo, bien que sous un ton humoristique, le message principal pourrait être: “Voila, regardez où nous en sommes arrivés.”