Candy
7.2
Candy

Film de Neil Armfield (2006)

L’univers de la drogue est très fortement représenté au cinéma (enfin du moins quand on approfondi ses recherches), vous avez les comédies Américaines débiles mettant en scène des junkies (Puff, Puff, Pass / Up in Smoke / How High…), les comédies trash (Las Vegas Parano, Spun…), les films plus profond comme Requiem for a Dream (pour ne cité que le meilleur dans sa catégorie)… Candy dévoile une nouvelle facette de cet univers: avez vous déjà vu une romance sur la drogue?

Candy tire sa puissance des émotions profondes et vraies qu’il transcrit. Mené par un duo d’acteur excellent, le film est le miroir d’une année de vie de couple de junkie. Tout commence lors du premier fixe… S’en suis des mois d’extase commune mais aussi de galère quotidienne. Montré avec justesse, l’errance de ce couple est touchante, perdu dans le tourbillon de la drogue.

Candy prend le temps de la description, de la compréhension des sentiments afin de composer son histoire, l’histoire d’un amour, l’histoire d’un couple de junkie perdu dans l’extase de la drogue et rattrapé par le manque. Pour la première fois un film décrit de façon réaliste et sans artifice la beauté et la cruauté de la drogue. A la manière de “Nos Souvenirs Brulés” (avec Benicio del Torro) la vraie image de la drogue est ici montrée.

Rare sont les films où le manque est si justement et si ouvertement évoqué, face souvent cachée de la beauté et de la magnificence de la drogue. Entre extase et souffrance, l’histoire de ce couple si fragile est mise à nue. Manquant peut-être d’une photographie un peu plus travaillé, la réalisation surprend tout de même en offrant de nombreux plans intéressants. Là où le film aurait pu être noyé dans la masse des films sur la drogue, Candy se démarque en proposant des scènes d’extase, de défonce et d’osmose entre les différents personnage qui sont ici travaillées et qui revêtent toutes un sens plus profond; ceci donne au film une intensité rare et une crédibilité longtemps attendu.
SlimGus
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le 1 nov. 2012

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Gaylord G

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