Just Philippot signe avec ce second film, une œuvre à la mise en scène et en tension excellente, d’une très belle photographie et de très beau plan.
Servi par un bon casting dans l’ensemble, Leaticia Dosch offre une bonne prestation, de même que Patience Munchenbach qui arrive à bien retransmettre le sentiment d’être déboussolé et Guillaume Canet fait du Guillaume Canet.
Niveau Scénario, on reste sur une histoire assez simple de fuite face à la catastrophe, de la course pour sa survie mais le sujet est maitrisé avec une mise en tension qui sert parfaitement le récit.
Côté musique, Rob signe une bande originale excellente et marquante qui retransmet assez bien la tension des scènes et l’ambiance générale.
Les deux bémols pourraient venir des décors, trop peu varié même si j’apprécie la volonté du réal d’inscrire ces films sur le territoire français et non à la capitale. L’autre point peu venir des trois personnages principaux qui peuvent être antipathique par moment, surtout Selma de part ces prises de décisions et ces réactions ou encore Michal, personnage qui s’inscrit sur un prisme politique largement de gauche réactionnaire. Ils restent néanmoins des personnages très crédible et n’en déplaise à certains un perso détestable n’en fait pas un mauvais perso.
Lorgnant sur Les Fils de l’homme d'Alfonso Cuarón ou 28 jours plus tard de Danny Boyle, Acide s’inscrira sans nul doute au sein du cinéma français comme un très bon film de genre et montre qu’encore une fois qu’avec des moyens à la hauteur de ces idées on obtient de très bon film (prend en de la graine Asterix).