Un inédit en salles - probablement du à un box-office américain assez peu conséquent - Adaline de Lee Toland Krieger prend beaucoup d'inspiration de L'étrange histoire de Benjamin Button où l'on change juste le fait que le personnage principal de l'un vive sa vie à rebours par la protagoniste de l'autre qui arrête de vieillir.
Inspiration qui vient également au niveau visuel tant Krieger semble vouloir singer David Fincher, mais dans l'ensemble, la première partie exploite plutôt bien la particularité de son héroïne et l'impact que cela a eu sur sa vie, c'est joliment raconté et assez émouvant (malgré la voix-off un peu trop didactique qui m'a personnellement bien fait rire).
Sauf que quand on passe en mode histoire d'amour, que ce soit avec Michiel Huisman ou avec Harrison Ford, on tombe dans des stéréotypes assez primaires qui devraient toucher les amoureuses de grand romantisme à la Twilight, un brin trop sirupeux pour moi. Et surtout, le final en mode
happy-end puisqu'elle redevient esclave du temps comme tout un chacun
était trop prévisible.
Bref, pas totalement honteux, Adaline devrait contenter les fans de romantisme exacerbé, pour les autres, la pilule sera un peu plus dure à passer!!