Dans la lignée des Benjamin Button et autres film à portée métaphysique, le pitch d'Adaline est prometteur : une jeune femme bloquée à l'âge 29 ans au début du 20e S jusqu'à... perpétuité? Tout ce qu'il y a moyen de montrer, tout ce qu'il y a moyen de dire, avec un tel pitch ! Limite, un tel pitch relève du port d'arme : il faudrait que tout réalisateur (et scénariste) qui se lance dans cette aventure, démontre ça capacité à aborder de tels sujets. Parce qu'avec Adeline, il faut bien le dire, les scénaristes et réalisateur ont tiré n'importe où, sans doute pour faire du bruit afin d'attirer le chaland : un long prologue inutile, d'autant plus inutile qu'il est le prétexte au développement d'une romance casse-bonbon censée illustrer le mal-être et la rédemption de l'héroïne. Bref, déception, même si les comédiens sont bons, la photo est belle, blablabla.
A choisir, dans le genre, visionnez plutôt "About time", traduit en français - une fois plus maladroitement - par "Il était temps".