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After Yang propose de très beaux tableaux à travers les séquences souvenirs poétiques et les décors apaisants au point que le mérite revient aussi bien à l'architecte d'intérieur qu'au réalisateur. La dimension science-fiction ne sert qu'à proposer des lieux et accessoires épurées et d'explorer des souvenirs personnels à partir de personnages annexes, ce qui laisse sur la faim. Au sujet du deuil, la mort est abordée avec froideur (possibilité de remplacer l'automate) mais aussi espoir (possibilité de le réparer) ce qui aurait pu permettre un développement accru et novateur des sentiments de la famille. Ce rendez-vous manqué s'ajoute à celui du système de surveillance gouvernemental qui n'est qu'un prétexte pour voir à travers l'oeil de Yang et non un enjeu majeur. Au final, ce film plaît esthétiquement mais frustre par son scénario soit trop tacite soit trop peu élaboré.
Créée
le 23 juil. 2022
Critique lue 33 fois
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