Il est douloureux de constater au visionnage d’Ainbo, princesse d’Amazonie, toute l’ambition du projet entamé par Jose Zelada et Richard Claus, gâchée jusqu’à la toute fin. Le récit semble des plus conventionnels, la jeune Ainbo aspire à devenir la meilleure chasseuse de la forêt amazonienne de Candamo, alors que les mauvais esprits commencent à se réveiller dans les plus sombres recoins de la jungle.
L’intérêt pouvait être présent, puisqu’il s’agissait d’évoquer en filigrane la déforestation (à rappeler les projets d’un Jair Bolsonaro), et la nécessité de protéger la faune et la flore, contre la machinisation et l’industrialisation progressive. Malheureusement, Ainbo ne parvient pas à susciter une quelconque émotion, et cela malgré son message écologique intéressant : tout simplement, parce que le scénario est prévisible, générique et déjà vu. Tous les ressorts scénaristiques sont attendus, de la trahison amicale au retournement de situation concernant l’identité de l’antagoniste, et jamais les deux réalisateurs ne tentent de sortir des sentiers battus. Comment ne pas penser au Roi Lion à la vision de ce duo comique accompagnant la jeune héroïne, leur corpulence et taille presque identique à Timon et Pumbaa.
Critique disponible en intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-ainbo-princesse-damazonie-une-fable-manquant-doriginalite/