Critique complète du film Air - Courting a Legend
Bien loin des genres auquel Ben Affleck a pu s’attaquer par le passé (policier, thriller, film de mafia), Air – Courting a Legend a tout pour faire office de film de commande pour la marque à la virgule. Cependant, s’il y a bien un élément qui permet de faire le lien entre un Live by Night, Argo ou encore Air – Courting a Legend, c’est cette irrésistible envie de cinéma qui en émane. Air débute par un montage dynamique de publicités qui ont marquées les années 70 et 80, sur le rythme entraînant de Money for Nothing du groupe Dire Strait. Montage au combien galvanisant, tout en étant effrayant pour le spectateur assidu dont la simple évocation du terme nostalgie provoque la nausée. Puis sur le même rythme le film effectue une transition parfaite, « seemless » pour employer un anglicisme, avec les premières images du film qui incluent Matt Damon en tant que spectateur d’un match de basket ball. Tout ce que représente le film, se trouve au sein de cette transition « seemless ».