Alain Delon pilote d'un Concorde... non vous ne rêvez pas.

Après Airport 70 (1970), Airport 75 (1975) & Airport 77 (1977), voici Airport 79, mais afin de renouveler une franchise qui sentait le roussi, les producteurs eurent l'idée de le renommer Concorde : Airport 79 et en France Airport 80 Concorde (80 correspondant à son année de sortie dans l'hexagone). Une franchise cataloguée comme étant des Séries B catastrophes où à chaque fois il était question d'avion menacé par une bombe, un accident en plein vol ou encore des terroristes. C'est d'ailleurs cette franchise qui donnera lieu à la célèbre saga parodique Airplane (plus connu en France sous le titre Y a-t-il un pilote dans l'avion ? - 1980). Pour en revenir à Airport 80 Concorde (1980), sans surprise, le dernier opus de cette saga est un pur navet (et véritable bide au box office), devenu culte dans l'hexagone grâce à la participation (incompréhensible) d'un certain Alain Delon, aux côtés de Sylvia Kristel (plus connue comme étant Emmanuelle, dans la saga éponyme & érotique de 1974 à 1984). A travers ce navet aéronautique, il n'y a strictement rien à retenir, si ce n'est des prestations d'acteurs plutôt décevantes (on sera surpris de retrouver aussi Robert Wagner, de la célèbre série télévisée Pour l'amour du risque - 1979/1984). Avec son scénario risible et ses SFX vieillots et hideux, on se souviendra longtemps de la séquence où Alain Delon, en plein vol, ouvre la fenêtre du cockpit afin de tirer une fusée éclairante ou encore, les nombreux loopings effectués par le Concorde, des figures vécues de l'intérieur !! Un navet parfois drôle mais extrêmement long du haut de ses 120 minutes ! Enfin, pour conclure, il est important de signaler que le Concorde qui figure dans le film (uniquement dans les prises de vue aériennes) fit son premier vol en 1975 sous l'immatriculation F-WTSC, puis sous l'immatriculation F-BTSC, ensuite il a sans cesse été loué par Air France, avant d'être définitivement acheté par cette dernière. Enfin, c'est ce même appareil qui, hélas, connut une fin tragique, celle que le monde entier connaît, à savoir le crash à Gonesse (Val d'Oise, France) le 25 juillet 2000.

(critique rédigée en 2010)
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le 31 mai 2012

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