1964 à Paris. Alberto Giacometti propose à l’écrivain américain, James Lord, de peindre un portrait de lui en deux jours, juste avant que celui-ci ne rentre aux USA.
Ce détour par l’atelier de l’artiste va durer plus longtemps que prévu.
Dans des teintes grises et ocres, on découvre avec James Lord, l’atelier du sculpteur, partageant progressivement son quotidien et se promenant dans des quartiers parisiens (reconstitués en studio). Giacometti vit avec son frère Diégo, sa femme Annette, mais est fasciné par sa maîtresse, une prostituée prénommée Caroline, très présente au domicile conjugal.
La caméra capte chaque détail. Le spectateur, comme James Lord assiste à la genèse d’une oeuvre et aux affres de la création que rencontre Alberto Giacometti.
Même si certaines images sont redondantes, l’idée de centrer le film sur la réalisation d’un portrait et les circonstances qui s’y rattachent, est excellente.
Geoffrey Rush est bluffant dans le rôle de Giacometti offrant une composition saisissante et contrastant avec le très net Armie Hammer. Mention spéciale à Tony Shalhoub qui interprète Diego.
Teinté d’un humour sombre, ce film est une petite pépite, j’ai vraiment beaucoup aimé et je le recommande aux amateurs de l’artiste.
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