Résumé : Ripley est la seule survivante de LV-426, le vaisseau atterrit à Fiorina 161, une planète pénitentiaire. Les criminels mâles détenus continuent d'habiter l'endroit, mais la créature a déjà muté de son stade embryonnaire pour attaquer les prisonniers. Les intentions de la compagnie deviennent simples, mais l’établissement qui pratique un drôle de culte est dépourvu d'armes. Ripley a beau connaître l'explication, les détenus sceptiques s’effondrent et l’hystérie commence à se propager. Une poignée de résistants décident avec Ripley de lutter contre le puissant monstre.
Histoire : Le réalisateur met tout en œuvre pour la réussite de cette suite, mais le studio de production n'est pas satisfait. La période est difficile et le tournage a mal commencé, le budget augmente sans cesse, et la production craint de perdre de l'argent. La production souhaite une compilation des 2 premiers pour assurer le succès en salles, mais les auteurs veulent interagir avec des innovations. La base est que les sociétés exploitent la créature à des fins militaires, même si la 1ère idée est de retourner sur la planète des aliens. La production fait appel à l'auteur d'Hitcher pour le script, car les idées prévoient un alien sur terre avec les acteurs du 2, et Cameron à la réalisation. Le doute plane sur l'actrice, mais c'est elle, qui choisit le scénario, dans la prison spatiale. Une 1ère équipe démarre avec une date de sortie et un scénario revu, mais au début du tournage, la production veut changer les choses. Le contexte a changé, désormais, c’est l'avenir du studio qui est en jeu, et la machine s'est emballée, la production fait appel à Fincher qui va vivre un véritable cauchemar. Réalisé avec un budget de 55m$, il rapporte 351m$, et reçoit une nomination pour l'Oscar des meilleurs effets.
Équipe : L'auteur crédité est le 1er réalisateur Vincent Ward. La réalisation de David Fincher connu pour Seven, Zodiac et Gone girl. La production de Gordon Caroll connu pour la série Alien et Alien vs predator. Corproduit par Sigourney Weaver. Musique d'Elliot Goldenthal avec 1 oscar pour Frida, connu pour Entretien avec un vampire. Les effets de George Gibbs connu pour Brazil, Indiana jones 2. Côté casting, Sigourney Weaver, Charles Dance et Charles S. Dutton.
Avis : Le réalisateur débarque avec un scénario bancal, sur un tournage commencé et avec un studio qui ne veut plus avancer. Les idées innovantes permettent un climat rarement atteint dans la série, en reformant l'incroyable frayeur de l'original. La combinaison de la science-fiction et du fantastique redonne l'illusion macabre dans l'ambiance si impressionnante de la série avec une grande diversité d'actions.
Critique : Le logo Fox lance le générique qui reprend l'action à la fin du précédent, en plongeant dans un drame, qui entame l'intrigue pour arriver sur une étrange planète de haute sécurité. L'atmosphère sinistre laisse le personnage apparaître pour retrouver une forme de civilisation avec une équipe de détenus. Le lien avec le précédent se met en place, alors que le contexte a changé sur des effets effrayants. Le récit au rythme dynamique replace les éléments de la nouvelle aventure pour reprendre à la suite de l'histoire. Les indices d'une attaque par la créature qui a fabriqué un embryon, arrivent pour entrer dans des actions prévisibles. Les événements développent une réalisation habile qui maintient les notions de terreur, en laissant la créature diabolique revenir, grâce aux magnifiques effets numériques.
Le rythme infernal s’infiltre parmi les criminels pour comprendre le complexe, en reprenant le style du 1er. Le monstre impitoyable se déplace en provoquant un premier incident dans la station. L'intelligente stratégie du personnage se dévoile à l'arrivée de la créature dans une histoire audacieuse et maîtrisée. L'aventure offre une combinaison parfaite du sujet avec une réalisation impressionnante. Les nombreux personnages gravitent dans un univers qui correspond bien au sujet de la série. Le style sombre proche des ténèbres assure le lien sur la créature effroyable, qui augmente la violence, en accélérant le système de survie. L'équipe se réduit car elle n'a aucun moyen de combat, en s’enfonçant dans la condition des personnages dans de longues séances de dialogues.
Les détails de la créature continuent le carnage violent, pour démarrer la confrontation dans un environnement proche de l'enfer. L'affrontement s'organise avec une mission d'élimination qui déploie une stratégie de la dernière chance. L'opération s'emploie à une traque violente qui augmente les phases d'actions terrifiantes contre la créature. Les éléments plongent dans la fureur de l'action avec un combat qui accélère l'aventure. L'intrigue tombe dans la folie de cette situation incroyable, en poursuivant la lutte qui s'approche du dénouement. L'opération d'un dernier combat spectaculaire termine le massacre, dans un film pertinent qui use, à plein régime, de la musique pour adoucir l'action, avec beaucoup de personnages, plein de dialogues, et surtout une créature somptueuse aux effets numériques.
> https://youtu.be/6gP6xeYRCr8