Résumé : Le vaisseau Nostromo est de retour, lorsqu'il reçoit un appel émanant d'une planète étrange. L'équipage est réveillé de l'hypersommeil, pour se rendre à la lune d'où vient le signal. L’expédition atteint le point d'appel, un vieux vaisseau abandonné entouré d'un essaim de matière vivante, qui attaque un membre de l'équipage. De retour, l'équipe décode le message qui est une mise en garde, et la chose qui a attaqué le membre, meurt. Le Nostromo décolle, mais un hôte sort du corps d'un membre, car quelque chose a trouvé son chemin dans le vaisseau.
Histoire : L'imagination de la terreur est à l’intérieur de nous, et c'est avec ce concept que le réalisateur, reprendra les techniques d'Hitchcock pour son film. Quand l'auteur du scénario étudie avec John Carpenter, il travaille sur Dark star, et c'est de cette expérience qu'il décide d'écrire Alien. Après l’échec de Dune où il rencontre Giger, il réécrit le script, qui paraît intéresser toutes les compagnies pour un film à petit budget, mais il signe avec les producteurs de Warner. Le script change 8 fois, pour trouver l'idée de l’androïde, mais la guerre des étoiles propulse la science-fiction et comme Alien est le seul sur le bureau de Fox, le projet est validé. Le studio cherche un réalisateur qui aime la technique et les effets, mais tous refusent trouvant le scénario incompréhensible. C'est en passant par Fox Europe que Ridley Scott est choisi, 24h plus tard le réalisateur est dans l'engrenage de Hollywood. Il exige de faire un story board complet, pour éviter que Fox ne retombe dans une banale série B. Le budget est doublé quand le réalisateur montre le story board, réalisé avec un budget de 11m$ il rapporte 663m$, et reçoit l'Oscar des meilleurs effets.
Équipe : Le scénario de Dan O Bannon, connu pour Le retour des morts-vivants. La réalisation de Ridley Scott qui vient de finir Les duellistes. Production de Walter Hill et David Giler qui produiront toute la saga Alien. La musique de Jerry Goldsmith, connu pour Star trek, L.A confidential. Les effets de Nick Alder connu pour Legend, Le cinquième élément et Brian Johnson connu pour L'empire contre-attaque. Côté casting, Tom Skrrit, Sigourney Weaver, John Hurt, Yaphet Kotto.
Avis : Film culte et référence de la science-fiction d'horreur, le film déclenche un phénomène à sa sortie dans la période du cataclysme de la guerre des étoiles. Une horreur claustrophobique qui demeure l'une des plus immersives du cinéma avec des performances impressionnantes, et des monstres indestructibles. Les dialogues de science-fiction additionnés à l'intelligence du film, le propulsent parmi les meilleurs du genre.
Critique : Le vieux logo Fox démarre le générique, qui lance l'image aux effets kitsch, avec de longs mouvements de caméra. Le vide spatial débute l'intrigue par une longue phase douce qui réveille l'équipage en faisant apparaître les personnages. Les dialogues entament la découverte d'un changement de mission avec des détails de science-fiction, qui rejoignent un message de détresse. La mission se prépare avec des éléments incroyables aux effets d'immersion impressionnants. Le ballet spatial s'enfonce à l'endroit du message, avec une ambiance effrayante. Le rythme parfait emmène l’expédition aux coordonnées de la transmission dans un environnement épouvantable, avec une performance admirable des acteurs. La magie opère dans les événements d'une magnifique aventure qui se recale avec un lien sur les préquels plus récents.
Le sujet intelligent et la technique puissante parviennent à recréer une atmosphère abyssale, en augmentant l’intérêt de l'action dans l'espace. La réalisation maîtrisée provoque une terrifiante découverte, qui vire au drame en plongeant le récit dans une horreur abominable. Au lieu du message, une créature infernale arrive dans la mission, à agripper un personnage. La structure développe l’étude de ce métabolisme, en maintenant un style d'aventure spatiale qui entame la 1ere scène-choc. Les tissus de l'intrigue recollent aux 2 préquels récents, pour fournir des indications sur la fameuse créature. L’expédition retourne au vaisseau, en continuant les éléments de l'organisme qui fait surgir une bestiole terrifiante.
La chasse débute en déchaînant les outils technologiques aux effets immersifs qui organisent la confrontation. La terreur augmente en découvrant l’inexorable évolution du monstre qui provoque un carnage sanglant, en réduisant l'équipe. L'action se transforme en survie, avec des effets extrêmement terrifiants pour devenir une traque, tandis que le plan pour évacuer la créature réduit davantage l'équipage. La configuration effrayante s'accélère avec une folie qui déraille dans les ordres à la base de la mission. L'intrigue s'enfonce dans l'enfer à l'approche du dénouement qui engage une opération de la dernière chance, dans un film à la fois sophistiqué et intelligent qui propose une réalisation sublime avec des comédiens parfaits, pour une immersion totale. Malgré le faible budget, l'action maintient le rythme de l'histoire qui monte en puissance dans les effets efficaces de la créature diabolique.
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