Shakespeare disait : "Les dangers visibles nous causent moins d'effroi que les dangers imaginaires".
Une expérience, un mélange, orchestré avec maestria par Ridley Scott, s'inspirant des classiques tels que La Chose d'un autre monde et Planète Interdite pour élaborer un nouveau genre de cinéma qui va révolutionner les mœurs.
Un Genre hybride, tantôt science-fiction et horreur, oscillant entre le cinéma d'auteur et la série B. Ridley Scott s'attache surtout à conserver un certain réalisme à travers ses personnages, familiers. Des ouvriers du futur bossant d'arrache-pied pour l'infâme compagnie qui les emploie.
Une créature aux abonnés absents la majeure partie du film, tel est le génial pari du réalisateur qui a compris que l'horreur ne marchait que si elle était suggérée par le spectateur.
Une ambiance, cauchemardesques et menaçante renforcée par le coté claustrophobe de la mise en scène. Les fonctionnaires tombent les uns après les autres subissant une boucherie face à la créature nous donnant l'horrible impression d'assister à un viol à chaque attaque du Facehugger et à sa résultante à la sortie du Chestbuster, horrible je vous dis.
Et tout simplement parce qu'il fait de Ripley, la toute première icône féminine de science-fiction. En point d'orgue ses déambulations dans les couloirs sombres en petite tenue armée d'un lance-flammes pour survivre à la bête.
Le meilleur film de Ridley Scott.