Alien, le huitième passager fût pour moi le tout premier film d'horreur que j'ai vu quand j'étais môme, du haut de mes 10 piges et m'a fait par la même occasion adoré l'univers claustrophobe occupé par l'effrayant xénomorphe, cette dégueulasserie baveuse toujours présente où l'on se doute pas et qui fera face à une dame d'un courage exemplaire et qui fait partie des héroïnes qui m'ont le plus marqué : Ellen Ripley.
Il y a eu plein de suites ayant eu plus ou moins de succès alors plutôt que de dire ce que j'ai pensé de la plupart d'entre eux, je vais attaqué au nouveau film, tout beau, tout frais, le fameux Alien : Romulus.
Ce film se déroule quelques temps après les évènements du premier film ( qui fête en septembre ses 45 ans de sortie en France ) sur une planète dans lequel quelques jeunes et un droïde en ont plein le cul de bosser dans des mines pour la compagnie Weiland Yutani qui exploite tout le monde.
Du coup, tous décident de se barrer en vaisseau pour un autre système de planètes plus tranquille mais en cours de route, ils n'ont pas assez de chambres pour hiberner jusqu'à destination et trouvent un vaisseau un peu bousillé avec du matos en bon état.
Mais une fois dedans, ils découvrent que c'était le bordel et que des créatures qu'ils ne connaissent pas n'aiment pas qu'on s'invitent à l'improviste chez eux.
Je n'ai, à l'instar de chaque nouveau film Alien, jamais regardé la bande-annonce, juste vu des tout petits extraits et ça avait l'air de retrouver l'ambiance dérangeante que j'avais vu des années auparavant et quel belle surprise, ce nouveau film.
J'ai retrouvé, grâce à sa mise en scène, son jeu de lumière et ses décors pas rassurant, cet atmosphère qui me foutait la trouille jadis, après un Alien : Covenant moyen, ressentir la sensation de ne pas avoir les burnes de regarder l'écran par moment fait beaucoup de bien, ça fonctionne nickel, en revanche, nous avons des séquences ultra prévisibles qui freine le suspense.
Pareil pour les passages d'action avec les facehuggers et les xénomorphes, la tension est constante, leurs apparitions nous font serrez les dents, il y des passages crades qui rendent vraiment pas mal à l'écran, par contre j'admets avoir été " déçu " par la naissance du xénomorphe pas assez crade ( c'est pas du spoil, dans quasi chaque film de la franchise, ça arrive ).
En revanche, les personnages manquent de charisme, Rain veut être une Ellen Rippley mais s'avère être une version Eco + de ce personnage culte, s'est trop un personnage principal classique, en fait, Alien : Romulus à ce défaut que possède trop de films d'horreurs modernes : les personnages sont prévisibles, on devine qui sera là jusqu'au générique de fin et qui va clapoter, dommage car ils dégagent pour la plupart quelque chose, en charisme et bien interprété.
Alien : Romulus, malgré ses soucis de prévisibilité dans le déroulé de l'histoire et ses personnages un peu déjà-vu, est une belle surprise pour ma part, Fede Alvarez maitrise bien son sujet, il s'est montré méticuleux sur plusieurs points et va faire peut-être plaisir aux fans avec ce septième film de la série lancé par Ridley Scott