Septième film de la saga et nouveau chapitre de la guerre opposant les humains aux xénomorphes, Alien: Romulus se situe chronologiquement entre les évènements d’Alien - Le 8ème Passager et Aliens, le retour soit 20 ans après le premier volet.
Souhaitant quitter un environnement sans avenir, un groupe de jeunes colonisateurs de l’espace plus ou moins abandonnés par la fameuse compagnie minière Weyland-Yutani qui les emploie, se retrouve dans une station spatiale en perdition infestée d’aliens…
On peut dire qu'Alien: Romulus est un film hybride, aussi bien dans la forme (avec un mélange de trucages classiques et de 3D) que sur le fond (le scénario a été écrit pour satisfaire les fans de la licence mais aussi pour plaire aux nouveaux venus).
Bien que le travail de Fede ALVAREZ soit globalement satisfaisant, sa réalisation n’atteint pas le niveau des métrages de Ridley SCOTT et James CAMERON dont il s’est inspiré et avec qui il a collaboré. Et je n’ai pas vraiment tremblé malgré quelques séquences à suspense. Certaines trouvailles sont quand même intéressantes comme l'utilisation de la gravité, les facehuggers qui réagissent au bruit et à la chaleur humaine ainsi que le final avec le personnage de Kay, enceinte…
Côté interprétation, la très cinégénique Cailee SPAENY assure (elle effectue elle-même ses cascades), tandis que David JONSSON joue bien son rôle d’androïde à deux facettes. RAS quant aux autres membres de l’équipe. À noter qu’on retrouve l’acteur Ian HOLM (le personnage synthétique du 8ème Passager) reconstitué par IA.
D’après moi, cet opus s’adresse à ceux (notamment les jeunes générations) qui ne connaissent pas l’univers d’Alien. En effet, plusieurs idées – déjà vues – viennent des 4 premiers volets de la franchise et le scénario est sans grande surprise. Le film reste néanmoins accrocheur et ce retour aux sources est bienvenu après deux préquelles mitigées.
PS : Le tournage a duré 6 mois et s’est déroulé dans l’ordre chronologique des événements.