Afin de fuir une colonie spatiale où on leur refuse le droit de la quitter, un groupe de jeunes colons la quitte quand même à bord d'un vaisseau où se trouve un étrange cocon issu de l'épave du Nostromo.
Situé entre Alien et Aliens, cette suite se veut respectueuse à la fois du travail de Ridley Scott, lequel est toujours à la production, mais également de la saga entière tant les références y sont nombreuses. Elles sont parfois insérées au chausse-pieds, parfois à la limite du mauvais gout (le cameo d'un acteur disparu depuis), mais on sent à travers tout cela que Fede Alvarez veut apporter une pierre supplémentaire à l’œuvre entière. Mais également, et c'est frappant, au jeu Alien Isolation, sorti en 2014, et qui était située chronologiquement quelques années avant Romulus et qui était formidable. J'en garde encore des souvenirs marquants, notamment sur son design et tout le travail sur le son, notamment le silence dans l'espace, et c'est à la fois bien et pas bien, on retrouve énormément du jeu. De sorte qu'au lieu que ça devrait m'inspirer je pensais surtout au jeu. C'est dommage, car les acteurs sont très bons, y compris Cailee Spaeny (dans la lignée des femmes fortes de la saga), et c'est particulièrement violent, avec notamment le sort réservé au synthétique Andy, qui rappelle là aussi le jeu.
En fin de compte, Fede Alvarez a réussi néanmoins à choper l'effroi et la beauté froide des premiers films, avec des scènes assez spectaculaires, basées sur la suggestion de la présence d'un alien (dans le sens étranger du terme), et cela donne envie de voir une éventuelle suite ; Alien Remus ?