Nous sommes en 2563. Ido trouve une tête d'adolescente dans la décharge qui accueille les rebuts de Zalem. Il la dote d'un corps de cyborg et la prénomme Alita. L'adolescente va découvrir qui elle est ainsi que le monde dangereux qui l'entoure.
Alita: Battle Angel est un film de science-fiction américain réalisé par Robert Rodriguez, produit et écrit par James Cameron, sorti en 2019.
Il s'agit de l'adaptation cinématographique du manga Gunnm créé par Yukito Kishiro ...que je n'ai pas lu.
Alita battle angel raconte comment Ido (Christopher Waltz), un bricoleur génial mais pas que... fait revenir Alita à la vie. La jeune adolescente est amnésique. Curieuse de tout et enthousiaste, elle va vite réaliser qu'Iron City n'est pas le paradis sur terre, loin du paradis céleste et inaccessible de Zalem.
Big Eyes
Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié Alita Battle Angel pour son personnage principal, l'adolescente aux "gros yeux" et au regard à la fois enfantin et meurtrier. La jeune fille au corps de cyborg qui s'enchante de tout est très attachante. Face aux aléas et aux coups durs qui l'attendent, Alita se transformera en machine de guerre efficace, mémoire d'un atavisme de combattante expérimenté.
Les circuits intégrés ont aussi de la mémoire...
Le film n'est pas avare de scènes de combats ni de scènes violentes. Ciblant un public adolescent, Alita Battle angel ne fait pas l'économie d'une romance entre Alita et un jeune homme en "chair et en os" prénommé Yugo, spécialisé dans les pièces détachées.
L'autre réussite du film réside dans les scènes spectaculaires de Motorball, un sport de compétition et de combat qui donne lieu à des scènes extrêmement spectaculaires entre les protagonistes.
Ceux qui connaissent le film Rollerball(1975) de Norman Jewison ne manqueront pas de faire le lien entre les 2 métrages.
Tout le monde veut la peau d'Alita...
La jeune cyborg devra se méfier de Vector (Mahershala Ali), "l'éminence grise" des matchs de Motorball, qui est bien résolu à la supprimer ainsi que Zapan (Ed Skrein), un chasseur de primes qui l'a prise en grippe ou Grewishka, un cyborg colossal et très puissant.
L'ombre de James Cameron
Bien que réalisé par Robert Rodriguez -capable du meilleur (Une nuit en enfer) mais aussi du pire (Desperado 2)-, le spectateur réalise vite que le film est "sous la coupe" de Cameron, le producteur. Sa photographie nickel, ses décors léchés et son script à la fois mainstream, universel et sombre, tout ramène au professionnalisme de Cameron même si certains fans de Gunnm ont trouvé l'adaptation à l'écran moyenne et ont un peu "toussé" face au manichéisme de certaines situations.
Doté d'un budget confortable de 200 millions de dollars, Alita est un divertissement réussi à l'image de son héroine, émouvant et violent.
Ma note: 8/10