« Alvin et les Chipmunks » nous sert pour la quatrième fois la même sauce. La question n’est plus de savoir si l’on aime ou pas, mais si l’on se lasse ou toujours pas, et en ce qui me concerne, je commence à trouver le spectacle vraiment trop redondant. Ce film est d’ailleurs le moins inspiré en ce qui concerne les thématiques abordées, si tant est que les autres le soient. L’histoire est un prétexte bancal pour mettre en scène les chipmunks, au passage je ne me souviens même plus de l’intrigue tellement elle est insipide. Le méchant de l’histoire est grotesque, l’acteur est aussi très mauvais, ce qui n’aide pas. Même constat pour le nouveau grand frère des Chipmunks, un acteur qui joue les ados écervelés, et dont la performance nous met très mal à l’aise. Le titre du film « À fond la caisse » n’a aucun rapport avec l’histoire, ça aurait pu s’appeler « Les chipmunks surfent sur la vague » ou « Les chipmunks objectif mars », que cela aurait été du pareil au même. En revanche, l’animation est toujours aussi bien intégrée aux acteurs lives. Les chansons, même si elles sont parfois prises de têtes, mettent l’ambiance et nous donnent envie de danser. L’humour est moins présent qu’auparavant. En somme, la suite de trop.
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