Le film est davantage une succession de sketches, mais raconte une année universitaire, et plus généralement la confrontation entre deux fraternités, des groupes pour faire vite, Des conservateurs contre des libertaires.
Troisième film de John Landis, American College a été un incroyable succès en son temps, car il a un mélange de burlesque et de potache, voire coquin, qui tourne assez vite au-dessous de la ceinture, mais qui fonctionne parfois. C'est aussi l'occasion de voir de tous jeunes acteurs en devenir comme John Belshi, Karen Allen ou encore Kevin Becon dans on premier rôle. Mais on voit rapidement que tous sont trop âgés pour leurs rôles, certains ayant la trentaine au moment du tournage !
Disons que c'est précurseur des teen movies (bien que Porky's soit considéré comme le premier du genre, sorti quelques années plus tôt), ou alors similaire à une très bonne série comme Wet Hot American Summer. Ce qui explique pourquoi j'ai l'impression d'avoir déjà vu tant de gags, même si certains seraient impossible aujourd'hui, comme une relation entre un étudiant et une fille qui dit avoir treize ans alors qu'elle en fait plus.
Dans un sens, on retrouve déjà le cinéma de John Landis, référentiel en diable, foutraque, mais généreux, même si cet humour bas du front peut fatiguer à la longue. Même si j'aime beaucoup son film précédent, coréalisé avec les ZAZ, Hamburger film sandwich.
American College a eu comme je le disais un succès fou (il a récupéré près de 50 fois sa mise), au point que lors de sa sortie dvd en 2003, un bonus raconte sous forme de faux documentaire ce que sont devenus les personnages 25 ans après.