À la mort du parrain, son chauffeur et homme de confiance Frank Lucas (Denzel Washington), reprend les affaires en main. Il décide notamment de court - circuiter les filières traditionnelles d'approvisionnement en héroïne et se déplace en personne au Viêt Nam pour y rencontrer ses futurs fournisseurs.
L'héroïne qu'il commercialise, grâce à cet accord commercial, lui reviendra moins cher et sera plus pure que celle de la concurrence. Du coup,il écrase tout ses rivaux.
Un inspecteur de police, Richie Roberts (Russel Crowe), tenace et incorruptible, est sur sa piste.
À l'instar de Aniki, mon frère ou de Scarface, le film narre l'ascension fulgurante d'un truand, trafiquant de drogues.
L'autre point commun des ces trois films et qu'à aucun moment le réalisateur ne s'intéresse aux ravages provoqués par la marchandise qui fait la fortune de leur vendeur. C'est aussi vrai pour Les affranchis.
Il y a soit les films de dealer, soit les films de drogués.
Une exception, est Traffic, qui aborde les deux sujets mais dont le véritable thème est ailleurs : il est impossible d'éradiquer ou même de diminuer le trafic de drogue par la loi et la répression.
Plus un état légifère et se montre intransigeant (dispositif policier renforcé, condamnations plus sévères) sur le trafic et la consommation de produits psychotropes, plus le prix de la drogue augmente (c'est ce qu'on appelle la rémunération du risque) et plus les truands rivalisent d'astuces et de moyens de corruptions pour continuer à fournir leurs clients. Ces derniers devront aux aussi se mettre à dealer pour assouvir leur addiction.