Dans la série « mon titre VF est pourri », voici « Luckiest Girl Alive », traduit par… « American Girl ». Sans commentaire. On y suit l’histoire de Tiffani, journaliste new-yorkaise qui prépare son mariage huppé, alors que refait surface un traumatisme d’adolescence. L’intrigue se déroulera donc à deux époques, le présent et 1999.
Il faut avouer que le volet du présent est moyennement intéressant. Il sert surtout d’amorce et de résolution aux événements du passé. Heureusement, il est porté par une Mila Kunis en forme en femme qui se force à porter un masque et enfouir ses traumas.
Sur le passé, c’est la jeune Chiara Aurelia, assez convaincante, qui incarne une jeune fille qui va déguster. L’occasion d’aborder la thématique du viol et du harcèlement. Pas toujours de manière fine mais avec des idées intéressantes, sur la façon d’appuyer les victimes adolescentes, ou sur la notion de culpabilité des agresseurs. Par contre ce que subit l’héroïne est tout de même un poil excessif…
Un triple viol, suivi d’un appui très limité du chef d’établissement scolaire, d’un enfoncement de la part de sa mère, et de harcèlements. Puis une fusillade scolaire. Et 10 ans passé à devoir écrire des articles sur le plaisir sexuel masculin !
Néanmoins, la mise en scène tient la route, dépeignant notamment l’hypocrisie et la superficialité d’une certaine bourgeoisie, ou se voulant efficace dans les agressions que subit l’héroïne.