Portrait d'une Amérique déchue ruinée par les armes
The Purge premier du nom, ou soigneusement traduit de l'anglais à l'anglais en France part American Nightmare, fut un succès surprise au box office par son concept qui avait énormément séduit les spectateurs mais qui, au final, c'est transformé en petit huit clos creux laissant des avis purement mitigés voire négatifs. Avec ce deuxième volet, James DeMonaco nous replonge dans cette nuit d'horreur dans laquelle tous les crimes sont permis mais cette fois, on va faire une balade dans les rues obscures de LA ! Ce qu'on espérait d'ailleurs voir dans le premier film ...
The Purge: Anarchy illustre une Amérique future nettoyée de toute criminalité et de pauvreté par cet événement sanguinaire qui s'y déroule faisant passer comme message très subliminal le danger de la libre circulation des armes au sein du pays transformant le territoire en véritable terrain hostile. On est dans une métaphore hyperbolique ( je suis fier de moi là !) de cette liberté qui fait débat actuellement aux Etats-Unis. Le concept de la Purge ici est le véritable sujet du film puisque dans le premier, ce n'était qu'un simple prétexte pour instaurer un contexte particulier avant de virer dans quelque chose de totalement différent. Mais malheureusement, même si le film instaure un débat politique et un problème social au sein de cette société future avec "l'extermination" des pauvres pour le bien du pays, le film n'explore pas au maximum cette idée forte intéressante ( et écoeurante il faut l'admettre). Ce discours évoquée parfois se fait vite oublier. Le film préfère se tenir à un genre de survival où tout le monde peut être une proie. Chacun déambulant dans les rues avec ses intentions, tirant à droite à gauche, massacrant avec pour but de purger leur âme et vider toute colère.
Malheureusement, le film souffre de quelques défauts qui nuisent parce que, oui malheureusement, ce sont des choses dont les producteurs se foutent complètement avec ce genre de films, mais on peut que constater le vide intersidéral qui ronge les personnages tellement ils sont inintéressants et enchaînent des remarques stupides du fait qu'on finit par avoir aucun ressentit pour eux. On se fout complètement de ce qui peut leur arriver.
Malgré quelques faiblesses, The Purge: Anarchy s'en sort honorablement servant un divertissement efficace avec une ambiance stressante. On peut reprocher au final un côté un peu trop soft, dans lequel on aura aimé plus de violence et de sauvagerie au milieu de ce spectacle sadique. Je crois que je devrais consulter ...