Je dois dire que j'ai été partagée par ce film -plutôt dans un mauvais sens que l'inverse- qui m'a déplu à de nombreux égards mais aussi surprise avec certaines scènes plutôt intelligentes.
Déjà, je pense être parvenue à finir le film uniquement parce que Christian Bale était vraiment bon dans son rôle de sociopathe aguerri.
American Psycho m'a dérangée autant dans ces scènes de sexe extrêmement violentes que dans des scènes "gores" franchement grotesques (la scène de la poursuite à la tronçonneuse, incohérence extrême)..
Néanmoins, j'ai trouvé certains détails plutôt amusants dans la psychologie de notre cher Patrick ; du défonçage de crane a la hache en "imper" au descriptif passionné de la carrière de Phil Collins, la tête à coté de la crème glacée, et même dans la partouze méga-mégalo l'effet est là, la folie du personnage est cruellement comique.
Le début du film était pourtant prometteur ; musique, rituel de soin obsessionnel délicieusement cynique là aussi, très drôle mais les premières minutes sont malheureusement vite oubliées au fait d'avoir dévoilé bien trop rapidement le coté maniaco-manipulateur du personnage, le rendant vite prévisible donc dénué d'intérêt.
La fin vire au désastre, bâclée, la scène de la découverte du carnet par la secrétaire franchement ratée, le dédoublement de personnalité de Pat sous-exploité au possible nous laisse perplexes, et le sang en (trop) grande quantité nous reviens désagréablement à l'esprit.
Trop, c'est trop.