Traversons le Shimmer.

Bon, pour faire simple… Léna est une ancienne militaire qui enseigne la biologie à l’université. Son mari, Kane, a disparu depuis un an. Elle pense qu’il est mort, mais il revient, différent et malade. Cela va la mener à la Zone X où elle prendra connaissance de l’existence du Shimmer, le Miroitement, duquel personne (ou presque) n’est revenu, et rencontrera une équipe de quatre femmes scientifiques avec qui elle partira en mission. Ce qu’elle va y découvrir va vous étonner.

Un film qui n’est pas exempt de défauts, certes, notamment par son casting qui, si on met de côté Natalie Portman (toujours aussi bluffante) et Oscar Isaac, est assez anecdotique. Le reste m’a totalement charmé, m’a même soufflé, tourneboulé. J’ai l’impression de n’avoir respiré que deux fois dans le dernier acte, lorsqu’on arrive au Phare. Des scènes marquantes, dont une qui m’a fait penser à Alien (une scène d’une tension inouïe), une faune et une flore incroyables et originales, une palette de couleurs magnifique et une musique marquante.

C’est un film singulier, audacieux, qui ne plaira pas à tout le monde, qui en perdra beaucoup en route, surtout dans le dernier tiers, qui mérite sans doute plusieurs visionnages. Comme beaucoup, je regrette de n’avoir pas pu le voir dans une salle de cinéma.