Anora
Anora, un film conçu pour qu’on l’aime ou qu’on le déteste. Pouce en haut ou pouce vers le bas…
Il aborde en 3 actes la rencontre d’une danseuse érotique avec un fils de riche oligarque russe (très riche). Un jeune inconséquent qui use de l’argent et du pouvoir que ça lui donne dans l’unique quête de plaisir éphémère. Cette rencontre va propulser Anora dans un monde de luxe et d’abondance, lui faisant vite oublier la crasse du métro new-yorkais et la morosité de son quotidien. C’étant jetée dans ce monde de la nuit fait de paillette et de néons, d’alcool et de fête, comme pour ne pas voire la laideur en plein jour. Elle se réveille du jour au lendemain, comme une Belle au Bois Dormant moderne, alléger de ses soucis quotidiens, débarrasser de la misère financière qui l’entoure.
Ce rêve éveillé reflète en grande partie les rêves promus par instagram, autres réseaux sociaux ou encore les télés réalités sur des personnalités super riches. On le sait, la richesse fascine. Et elle fascine d’autant plus la gen Z. À l’image d’Anora qui s’enfonce dans le monde de la nuit pour oublier les impasses de sa propre vie, un pan de la nouvelle génération s’oublie dans la fête ou dans une vie par procuration.
Ce que vit Anora, c’est une promotion socio-économique fulgurante, qui fait rêver…
… Et Anora nous révèle ce rêve au grand jour.