Faisons simple : Contrat rempli avec un film qui est lisse mais évite de trop en faire. Les répliques humoristiques ne fonctionnent pas toujours (ou la salle autour de nous n'était pas réactive, assassinée par la chaleur peut être … ou la clim du cinéma).
Attention à partir d'ici s'ouvre la discussion pour lecteurs des comics Marvel du personnage central du film :
Edgar Wright dit s'être inspiré de Marvel Premiere N° 47 qui est effectivement le point de départ de la carrière de Scott Lang en tant que deuxième Ant-Man. Et "inspiré" est le mot. Le personnage de Darren Cross a été considérablement adouci. Pas d'enlèvement de sans abris pour leur prendre leurs cœurs (littéralement), pas de force surhumaine ou de cœur fragile. C'est même lui qui crée le costume du Pourpoint Jaune !
Il y aussi l'ajout de la fille d'Henry Pym, Cassie n'est pas malade et a un beau père, il n'y a pas de chirurgienne etc … Vous l'aurez compris, Marvel Studios a du composé avec l'univers créé par lui même, au cinéma, et changer plusieurs choses pour que l'arrivé dans cette univers de l'Homme-Fourmi soit raccord. Et au final ils s'en acquittent plutôt honorablement, surtout sachant que tout ce qui pourrait déranger a été gommé. On peut avancer que Disney souhaite toucher un maximum de spectateurs. Forcément. Et donc l'histoire de Scott Lang s'y prête plus, car même s'il est un ancien délinquant, il est un bon papa et il ne frappe pas les femmes ou n'est pas schizo comme le premier Ant-Man, qui joue ici un rôle de mentor.
Fin de la discussion.
Henry Pym donc, est joué par Michael Douglas qui fait le boulot, alors que Paul Rudd est plus que juste et l'est difficilement. En revanche Evangelyne Lilly est parfaite dans un nouveau rôle d'action. Corey Stoll est convenable et a la tête de l'emploi. Tous les potes d'Ant-MAn servent pas à grand chose et se greffent comme les complices d'un héros d'un film à la Ocean's Eleven, version comique.
Tout cela n'a pas la plus grande importance car le point fort du film c'est cette idée de héros minuscule qui communique avec les fourmis. Et cela permet des scènes d'actions à la fois étranges et efficaces. Pour le coup on n'a jamais vu ce genre de mélange. Les effets spéciaux sans faille rajoutent à la crédibilité de l'ensemble.
Comme écrit au début : contrat rempli, sans plus. Du Gulliver à la sauce fourmique. Il y a néanmoins un gros potentiel pour la suite …
PS : Restez bien en salle jusqu'à la fin du générique. Jusqu'à ce que les lumières se rallument en somme.