Suite du premier opus sorti dans les salles obscures en 2015, Ant-Man et la guêpe propose de suivre plusieurs personnages déjà connus.
Si les actrices et acteurs portent bien le costume (Michaël Douglas, Evangeline Lilly, Michelle Pfeiffer), c'est bien Paul Rudd, l'acteur incarnant Ant-Man, qui tire son épingle du jeu. J'ai trouvé Laurence Fishburne et Annah John-Kamen moins convaincants, même si cette dernière a fait montre d'un jeu d'actrice parfois assez subtil. D'une naïveté parfois déconcertante, le personnage principal arbore un ton humoristique, à l'instar du rôle tenu dans le précédent film. Cette débauche de vannes ne cesse guère durant toute la projection. C'est souvent drôle et clairement orienté en direction d'un public familial. On sent la patte de Disney qui a souhaité une oeuvre encore plus porteuse que ses autres films de super-héros.
Le scénario apparaît parfaitement classique (le professeur Pim et sa fille souhaitent sauver la mère de cette dernière, disparue dans l'espace infiniment petit de nombreuses années auparavant) ; il est un prétexte à de nombreuses situations cocasses ou fantastiques pleines d'effets spéciaux plutôt réussis. Le ressort principal de l'humour pour le réalisateur est de jouer sur le notions de diminution et d’agrandissement en permanence. Étonnant au début, cela devient plus habituel au fur et à mesure que ces gags se renouvellent.
Les rebondissements apparaîtront souvent convenus et même les méchants de l'histoire semblent caricaturaux (ils le sont d'ailleurs). Mais le tout se tient sans sombrer dans le ridicule, même si cette comédie (oui, c'en est finalement une) frôle parfois la correctionnelle.
Un divertissement estival de facture correcte qui ne demeurera pas dans les annales quantiques. Petite précision : la scène de fin mérite d'être vue, tant elle lie ce film avec d'autres œuvres récentes de l'univers Marvel.