Le plus anecdotique des super-héros de la franchise Marvel est de retour pour tenter de délivrer la mère de Hope du monde quantique. Pendant que tout les autres essayent de sauver l'univers dans Infinity War. Manifestement, sa boite vocale était pleine.
Encore une fois, les Studios Marvel nous proposent un produit stéréotypé pas fondamentalement mauvais, juste complètement passable. Histoire passable, humour passable, héros passables, villains passables, combats passables… Sans être un ratage, ce second Ant-Man n’a rien pour lui.
Pour être honnête, j’ai un problème avec les films Ant-man : la science. Évidemment, la franchise Marvel n’a jamais eu pour but d'être scientifiquement exacte. Mais, comme dans le premier film, les incohérences ici sont tellement monumentales que plus grand chose n'est intuitif (principalement à cause de la conservation de la masse et du moment cinétique). Personnellement, ça me rend tous les combats forcés, artificiels et pas vraiment sympathiques à regarder.
Do you guys just put « quantum » in front of everything ? – Luis
Et c’est dommage, car il y a tellement de concepts cools à explorer ! La physique quantique est tellement étrange en soit ! Mais non, on est face à un cas de « la réalité dépasse la fiction », mais juste parce que la fiction n’est franchement pas imaginative.
Il faut préciser que de tous les produits Marvels, Ant-man est probablement celui qui s’adresse au public le plus jeune. La science et les combats cartoonesques font partie du lot, comme l’humour et les enjeux plus légers que la moyenne, ou le thème central : la relation père(ou mère)/fille. Ant-man est un gentil papa super-héros qui veut protéger sa fille, Hope cherche à retrouver sa mère, Ghost a perdu ses parents dans un traumatisme qui l’a transformé en méchante, son seul lien humain étant Bill Foster, une sorte de père de substitution.
Ce qui explique qu’il m’intéresse moins. Enfin, en partie : il y a plein de films pour enfants que j’adore et qui peuvent être super inventifs ou profonds… ce qui n’est pas le cas ici.
Bref, Ant-man and the Wasp est un film de super-héros inoffensif mais anecdotique. Il répond juste à un besoin marketing de Marvel : hameçonner le public des 8-10 ans.