C’est pour rejoindre son amant qui lui a fait faux bond qu’Antoinette, institutrice en ville, se retrouve sur le chemin de Stevenson (entre Massif Central et Cévennes profondes) avec un âne pour compagnon…
Dans son premier grand rôle au cinéma, Laure CALAMY est formidable. Son tempérament fantasque – mais jamais ridicule – s’exprime magnifiquement dans ce film. Elle allie charme et extravagance un peu comme dans la série Dix pour cent sauf qu’ici l’action se situe dans des paysages sublimes ! En pleine nature.
Et son talent est parfaitement exploité dans Antoinette dans les Cévennes qui bénéficie d’un excellent scénario et d’une mise en scène impeccable. Bravo à Caroline VIGNAL ! Ce portrait de femme en forme de feel good movie est réussi.
Patrick prend finalement la place de Vladimir (Benjamin LAVERNHE) dans le cœur d’Antoinette – en quête de bonheur, envers et contre le regard et les a priori de tous.
Nul doute qu’on reverra Laure CALAMY, avec sa justesse de jeu et son enthousiasme, dans d’autres longs-métrages sous peu.