Il n'y a pas à dire, la France a des paysages merveilleux. Ce ne sont pas les Cévennes, toile de fond de notre film (c'est comme le Port-Salut... !), qui vont me pousser à dire le contraire. Cela donne sacrément envie d'y aller.
Autrement, ce film est une comédie efficace, ne donnant lieu à aucune seconde d'ennui, qui montre d'une manière aussi amusante et émouvante que le plus important, ce n'est pas forcément la destination, mais le voyage pour y parvenir (ou non !), qu'on peut tirer quelque chose de profond et de positif dans notre vie là où on s'y attend le moins.
Et il y a deux éléments qui font que le message passe très bien. D'abord, l'actrice principale, Laure Calamy, que je ne connaissais pas (à ma grande honte !) et que j'ai trouvé vraiment excellente. C'est une belle découverte pour moi. Et bien sûr, son partenaire masculin, j'ai nommé Patrick l'âne. Louis de Funès, avec son sens aigu de l'observation qui a fait pour beaucoup dans son génie, considérait les animaux comme les meilleurs comédiens au monde. Je ne peux qu'approuver. Cet âne joue avec une présence et une force incroyables. Et l'alchimie entre lui et Calamy fonctionne à mort.
Ce qui fait que je n'ai quitté ce film qu'à regret, à cause de ces deux êtres. Donc, je ne peux que constater le fait qu'Antoinette dans les Cévennes est un véritable plaisir à regarder. Hi-han !