The horror ... the horror ...
Apocalypse Now nous plonge dans les profondeurs de l'univers terrible et fascinant de la guerre du Viet Nam. Enter folie et horreur, on respire, on souffre et l'on sue avec le capitaine Willard. On ressent ses doutes, ses peurs. Apocalypse Now n'est pas un film sur le Viet Nam, c'est le Viet Nam.
23h26. Le film a commencé depuis 7 minutes, je sais déjà que je suis au début d'une épopée cinématographique. 7 minutes de film et la musique des Doors, la réalisation de Coppola et l'interprétation magnifique de Martin Sheen ont déjà fait leur effet. Je suis dans un état complet d'admiration profonde devant ce chef d'oeuvre. Etat dont je ressortirais dans 3 heures... ou peut-être jamais.
Le capitaine Willard et ses camarades nous transportent au coeur de l'enfer du Vietnam dans une ambiance de jungle digne de La voix royale. Les scènes mythiques s'enchaînent une par une dans la perfection. Pas une erreur. Enfin si, une seule. La scène chez les français visible dans la version Redux. Entre le discours du napalm de Bill Kilgore, la musique de Wagner, le personnage fascinant et surprenant - et non décevant - du Colonel Kurtz, Francis Ford Coppola réalise un film parfait.
Des Walkyrie à Suzie Q en passant par les Doors, la musique est magistrale. Que dire de la performance des acteurs ? Parfaite également, Martin Sheen en tête. Seul Marlon Brando est peut être répréhensible.
Ne regardez pas Apocalypse Now, vivez-le. Alors, il vous transportera dans les tréfonds de ce que le colonel Kurtz nomme si bien : "The horror ... the horror ..."