Film de Francis Ford Coppola ayant reçu la palme d’Or à Cannes en 1979. Martin Sheen est le capitaine Willard, un soldat en mission au Vietnam qui doit retrouver et neutraliser un soldat rebelle : le colonel Kurtz (Marlon Brando).
Au casting, le jeune Laurence Fishburne (Morpheus dans Matrix), et une apparition de Harrison Ford, deux inconnus à l’époque.
Le scénario pointe les horreurs de la guerre : les massacres, le traumatisme psychique des combattants : l’être humain devient facilement fou après avoir été témoin d’atrocités.
Les personnages qui n’ont plus trop les pieds sur terre : un photographe allumé (Dennis Hopper), un colonel qui lit des poèmes a haute voix, un commandant qui jette des cartes sur des cadavres de viets pour « marquer ses victimes » et qui affirme avec fierté « J’aime l’odeur du napalm au petit matin« ..
Bonne mise en avant de la frénésie des soldats comme sur la scène d’assaut en hélicoptère, accompagné par le morceau La Chevauchée des Walkyries.
La suprématie dans l’équipement militaire des US est flagrante, mais ce film pointe avant tout l’absurdité de la guerre (qui va très bien avec la musique d’ouverture et du générique : The End des Doors).
A noter aussi : Le rôle du capitaine était tenu à l’origine par Harvey Keitel, mais Coppola l’a congédié au bout de 2 semaines de tournage. D’autres problèmes ont également eu lieu lors du tournage (ouragans, crise cardiaque de l’acteur principal).
Un film culte qui ne lésine pas sur les moyens (énormes explosions et incendies de forêt)