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L'enfance d'un garçon de 9 ans qui va vivre l'alunissage de 1969, mais aussi vivre une mission parallèle où en quelque sorte, il va imaginer son propre voyage vers l'astre lunaire.


Bien que ça ne soit jamais clairement dit, plusieurs indices laissent à penser que c'est Richard Linklater à 9 ans, tout comme son personnage, qu'on voit dans ce récit plus personnel qu'il n'y parait. Non seulement ça se passe à Houston, Texas, où il est né, il est issu d'une famille nombreuse, et il a déjà l'amour du cinéma en compagnie de ses frères sœurs. Mais surtout, dans une ville entièrement tournée vers l'aérospatiale, il rêve de hauteurs, de Lune, et de l'espoir que ça apporte. A ce titre, la première moitié du film où narre son enfance est absolument formidable : il parle aussi bien des séries qu'il voyait, des bars, des copains et copines à l'école, de l'ambiance qui régnait malgré la guerre du Vietnam qui faisait rage, et surtout, comme je le disais, de l'avancée majeure qui était le projet du premier homme sur la Lune. Je trouve ça génial, car c'est clairement de la nostalgie vue à travers un enfant de 9 ans (dont la narration, en tant qu'adulte, est assurée par Jack Black).


Après, je dois dire que la seconde partie, qui consiste en la mission secrète Apollo 10 1/2, en parallèle à celle que vivent les véritables astronautes, m'emballe moins, mais c'est là aussi une vision fantasmée d'un jeu enfantin, qui finira comme un moment de rêve.

Il faut d'ailleurs signaler que le film est entièrement animé en rotoscopie, c'est-à-dire dessinée à travers des prises de vues réelles, ce qui donne parfois à des moments étonnants, comme des archives connues qu'on voit en animation, avec une puissance évocatrice toujours aussi forte.

Je pense que sans la vision du documentaire Apollo 11, qui raconte aussi le voyage vers la Lune comme vecteur d'espoirs, donc assez proche du film de Linklater, je l'aurais apprécié encore plus, mais c'est tout même pas mal du tout. Ça se raccroche assez à sa thématique majeure qui est celle du temps qui passe.

Boubakar
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le 25 mai 2023

Critique lue 30 fois

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