Au beau milieu de la nuit dans une cabine téléphonique, un homme reçoit l’appel désespéré d’un militaire qui l’informe que des missiles nucléaires vont s’abattent sur Los Angeles dans 70 minutes…
Second et dernier long-métrage pour Steve De Jarnatt après un nanar devenu culte pour une certaine frange de cinéphiles (Cherry 2000 - 1987). Cette fois-ci, il nous entraîne dans une folle course contre la montre, oscillant entre le film catastrophe et la comédie romantique. Injustement méconnu du grand public, Miracle Mile (1988) est une petite Série B qui mérite d’être vue, ne serait-ce que pour son côté jusqu’au-boutiste, singulier et nihiliste.
Un scénario intelligent et suffisamment bien amené pour nous tenir en haleine. Imaginez un instant, vous apprenez qu’il vous reste à peine 1h avant que des ogives nucléaires s’abattent sur vous, que feriez-vous ? Et si tout cela n’était qu’un simple canular ? On se retrouve alors littéralement dans une ambiance pré-apocalyptique sur fond de Guerre Froide, le tout, merveilleusement accompagné au synthé par Tangerine Dream.
Bizarre, beau, touchant, énigmatique, palpitant, éreintant, les qualificatifs nous manquent pour arriver à exprimer tout ce qui nous aura traverser l’esprit pendant toute la durée du film.
(découvert en présence du réalisateur en 2016, critique réactualisée en 2023)
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●