John Malkovich impérial dans un film bancal. En effet, si l'acteur incarne avec malice et talent l'incroyable imposteur dont le long-métrage s'inspire, on ne peut pas dire que le scénariste Anthony Frewin et le metteur en scène Brian W. Cook aient profité d'un tel sujet pour se l'approprier dans l'espoir de donner naissance au penchant anglais du film de Steven Spielberg, Arrête-moi si tu peux.
Non, au lieu de cela les deux hommes se contentent tout simplement de déballer sans fil conducteur les déboires d'arnaqueur d'Alan Conway se faisant passer pour le réalisateur Stanley Kubrick. Et pour marquer le coup, le réalisateur utilise comme un gros boucher les bandes originales qui ont fait la renommée du cinéma du légendaire Kubrick.
Le film multiplie les références en tous genres, mais au lieu de rendre hommage, c'est l'irrespect qui gagne un récit essayant d'assembler en un seul bloc les pièces de différents puzzles.