Quelle chouette idée de trouver des espèces inconnues d'araignées ; au moment du décès soudain d'un des chercheurs, une de ces bestioles s'engouffre dans le cercueil, et va venir faire des petits dans la ville où ce pauvre homme va être enterré. Et juste au moment où un nouveau docteur arrive en ville, avouez qu'il y a de quoi se la mordre...
Arachnophobie, ou la peur des araignées, est la première production signée Hollywood pictures, une sous-division de Disney crée pour des films un peu plus violents ou adultes que l'autre entité Touchstone, et c'est Frank Marshall, avec Steven Spielberg à la production, qui s'y colle pour sa première réalisation. Il faut dire qu'il a fait quelque chose de très efficace, qui ne père pas plus haut que son derrière, et où on sent que les véritables stars sont ces araignées, filmées dans le détail avec leurs pattes velues, qui s'approchent lentement de leurs proies et dont le décès par morsure est foudroyant. Ce qui fait que le pauvre Jeff Daniels n'a que peu de présence, mais celui qui bouffe l'écran n'est autre que John Goodman, génial en tant que dératiseur sadique, où quand un insecticide ne suffit pas pour tuer une araignée ne suffit pas, il suffit de l'écraser !
Quant à la mise en scène, on sent que Marshall a aimé Evil Dead, avec carrément des plans subjectifs des araignées, qui sont montrées comme ce qu'il peut y avoir de plus dangereux. Personnellement, je n'ai pas peur de ces bestioles, contrairement à des personnes de mon entourage, donc ça n'est pour le frisson que Arachnophobie m'a plu, mais parce qu'il est bien fichu.