C'est un film dans lequel on retrouve nombre de "figures imposées" du film de corrida (de même qu'il y a des "figures imposées" dans le western, la comédie romantique ou le film noir) et la vision de l'Espagne est très conventionnelle (quasiment une Espagne fantasmée). NB Le film n'est pas daté précisément, mais il semble se passer bien avant la date du tournage.Je dirais plutôt premier tiers du XXème siècle.
Pourtant, il se dégage quelque chose de ce film : sans doute grâce à la mise en scène,(les images-en Technicolor- sont splendides) et aux interprètes. Le film laisse de côté l'analyse psychologique ou la réflexion sur la corrida pou nous proposer un mélodrame sur le destin tragique d'un torero.
Peut-être un peu en dessous du Zorro avec la même triplette (Darnell/Power/Mamoulian) mais agréable à suivre.
NB A noter, dans le rôle de la mère, Alla Nazimova, qui fut une star du cinéma muet, et dans le rôle d'un des amis du héros, un tout jeune Anthony Quinn.