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James Gray est un immense cinéaste. Dans Armageddon Time, il revient sur son enfance. On va suivre les tribulations du jeune paul au début des années 80 avant l'élection de Reagan comme président des États-Unis. On est à New-York. Paul est au collège. Il rêve d'être artiste. Son meilleur ami s'appelle Johnny, il est noir. Dans son collège, c'est une chose rare.
Paul ne s'attend pas trop avec ses parents et son frère. La seule personne avec qui il a de bons rapports, c'est son grand-père.
Paul va découvrir le racisme, la mort et la désillusion.
Donc, James Gray propose un récit initiatique. Il revient après le cinéma d'aventure et la science fiction, à un cinéma plus intimiste. On est pas loin de la tragédie. Le personnage va de déception en déception sans jamais perdre de sa candeur.
Le film baigne dans des couleurs automnales. Ce long métrage possède un spleen qui perdure jusqu'à la fin.
Mais James Gray se permet quelques minutes de rébellion à la fin qui fait un bien fou.
Bon, on va pas se cacher, Armageddon Time est un film bouleversant comme on en voit peu.